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Quand a-t-il été édifié ?

Accolé à la façade nord de l'église de Notre-Dame-en-Vaux, monument inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, le cloître a été édifié dans les années 1170-80.

 

Détruit en 1759 et 1766 par les chanoines et les paroissiens qui ne voulaient plus payer les réparations, il tombe dans l'oubli pendant deux siècles.

Mise en lumière des vestiges

Les fouilles entreprises par Léon Pressouyre entre 1963 et 1976 permettent de mettre au jour les trois quarts des éléments du cloître. 

 

Elles révèlent un édifice d'une exceptionnelle richesse iconographique et d'une grande somptuosité décorative qui constitue un monument majeur de l'histoire de la sculpture à cette époque de transition entre Roman et Gothique.

 

Les statues-colonnes, chapiteaux décoratifs et historiés, corniches et piliers qui formaient cet ensemble unique sont présentés dans un musée à proximité immédiate de l'aire de l'ancien cloître.

 

La propriété de ce monument-musée a été transférée en 2007 à la Ville de Châlons-en-Champagne.

 

Plan de rénovation et modernisation

En 2025, le musée a bénéficié d’un vaste plan de rénovation et de modernisation pour mieux le mettre en valeur et accueillir le public dans de meilleures conditions.

 

Ce plan inclut la construction d’une coursive vitrée à l’emplacement d’une ancienne galerie du cloître disparu, offrant une vue imprenable sur la collégiale Notre-Dame-En-Vaux. Cette coursive fait désormais office d’accueil et d’espace de détente.

 

D’importants travaux entrepris à l’intérieur du musée apportent une meilleure luminosité et valorisent les œuvres exposées. Le point fort de cette transformation est le projet de numérisation des vestiges du musée. Les 800 pièces ont toutes été numérisées, permettant aux chercheurs du monde entier d’y accéder sans risquer de les détériorer lors de manipulations.

 

Pour enrichir l’expérience des visiteurs, le musée s’est doté de nouveaux outils numériques. Des tablettes interactives positionnées auprès de 12 œuvres sélectionnées proposent des vues 3D, des explications sur les thèmes sculptés, ainsi qu’un retour sur les hypothèses formulées dans les années 70. On y trouve également 3 nouvelles vitrines holographiques, permettant de voir en 3D des statues-colonnes conservées dans des institutions étrangères (Musées du Louvre, d’Anvers, de Riggisberg et de Cleveland).

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